150 caméras pour une publicité gaussienne pour de la bonne nourriture : Propulsé par Xangle

Au début de cette année, The Electric Lens Company (ELC) et The Splice Boys ont à nouveau uni leurs forces, cette fois pour une campagne commerciale avec The Producers pour le Good Food Guide. Le projet s'est appuyé sur des années de R&D technique et une passion commune pour repousser les limites de la narration visuelle, en particulier grâce à des formats émergents comme le 3D Gaussian Splatting (3DGS).

À la base, le projet explorait ce qu'ELC appelle une photographie volumétrique, une scène dynamique capturée sous la forme d'un ensemble de données 3D navigables, rendu avec un réalisme photographique sous n'importe quel angle. Il s'agit de l'évolution de la photogrammétrie, qui ne se limite pas à la géométrie et aux textures : elle recrée la sensation spéculaire et réelle de la lumière qui rebondit sur les objets. Le feu, les gouttelettes de sauce, la fumée, autant d'éléments qui disparaissaient autrefois dans les reconstructions planes, restent désormais vivants dans l'espace 3D.

Le cœur de la capture était un ensemble de 150 caméras assemblées par The Splice Boys. Contrairement aux installations traditionnelles à objectif unique, ce dispositif ne se concentre pas sur une seule image. Il capture un volume entier de données lumineuses sous des dizaines d'angles à la fois, ce qui est essentiel pour les flux de travail 3DGS. Le dispositif a été conçu pour être flexible, se déplaçant sur plusieurs sites de tournage, couvrant souvent 120 à 140 degrés de champ.

Pour contrôler cette installation complexe, The Splice Boys a utilisé Xangle Camera Server. Le logiciel a permis de contrôler les caméras par déclenchement USB, de synchroniser les paramètres et de rationaliser les téléchargements par lots sur l'ensemble du réseau. Il a également fourni une interface propre pour l'examen des ensembles de données et l'organisation des images, garantissant un transfert efficace vers la post-production.

La post-production a été tout sauf standard. Les images RAW ont été développées avec un soin extrême, en contournant les limitations courantes de Lightroom grâce à des flux de travail personnalisés qui préservent la plage dynamique dans les PNG Rec2020 PQ. L'alignement dans Reality Capture est venu ensuite, suivi de la formation des modèles 3DGS dans PostShot. L'équipe a utilisé de nouvelles méthodes pour recadrer, superposer et même composer des scènes unifiées à partir de différents splats. Par exemple, la suppression d'éléments structurels d'une scène a permis de révéler les personnages qui se trouvaient derrière, tandis que le feu d'une autre prise a été ajouté de manière transparente à l'image finale.

Le résultat : un récit immersif en haute résolution capturant la scène telle qu'elle s'est déroulée ! Il s'agissait d'une prouesse technique et d'un jalon créatif, signalant le potentiel de la capture volumétrique non seulement pour les courts métrages expérimentaux ou les installations muséales, mais aussi pour le contenu commercial grand public.

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